Les engagements pris lors de la relance de la revue Pratiques de Formation/Analyses soulignaient la dimension formative et formatrice de celle-ci, portée par une volonté de rapprochement entre le milieu académique et celui des acteurs et actrices de terrain. Dans cet esprit, un collectif s’est créé autour de la préparation et la réalisation de ce numéro 67. Il était composé de dix membres, tous et toutes engagé·es dans le champ de l’éducation populaire (EP), qu’ils et elles soient mastérant·es, doctorant·es, docteur·es, enseignants-chercheurs, enseignantes-chercheuses ou militant·es d’éducation populaire. Ce collectif s’est ainsi trouvé engagé dans une aventure commune, provoquant une dynamique qui s’est révélée très fructueuse au fur et à mesure de l’avancée du numéro, faisant émerger peu à peu un fonctionnement de type coopératif.
La rédaction du texte de l’appel à contributions a permis à chacun·e de présenter ses expériences et/ou ses recherches, tout en développant ses propres conceptions de l’éducation populaire.
Laetitia Dostrevie, Paul Fayolle, Jérémy Ianni, Léa Laval, Alexia Morvan, Camille Ramond et Christian Verrier1 ont apporté une contribution précieuse, par leurs activités respectives dans le champ de l’éducation populaire, les recherches qu’ils et elles ont réalisées, les expériences et/ou responsabilités qu’ils et elles assument ou ont assumées, et leurs missions actuelles dans des associations.
Ce numéro s’inscrit aussi dans une filiation portée par la précieuse participation de Christian Verrier qui a coordonné le numéro 49 de la revue PF/A, publié en 2005 et intitulé Les Pratiques contemporaines de l’éducation populaire, et qui fait partie de l’équipe qui a coordonné la préparation du présent numéro.
Nous avons défini la répartition des tâches au fil de l’avancée de notre travail, en discutant chacune des propositions et en respectant les contraintes auxquelles chacun·e pouvait se trouver confronté·e. Philippe Glâtre et Alexia Morvan ont proposé de recenser les thèses soutenues dans le champ de l’éducation populaire ces dix dernières années, ce qui a permis d’identifier les thèmes des recherches réalisées en sciences humaines et sociales et de repérer des auteurs et autrices susceptibles d’être sollicité·es pour participer à la publication.
Camille Ramond et Laetitia Dostrevie, diplômées d’un master recherche à Paris 8 et impliquées dans des réseaux associatifs d’éducation populaire, font part de leur aventure éditoriale, en présentant un texte à deux voix qui figure dans la rubrique Témoignages. Elles mettent ainsi en évidence les multiples facettes d’une telle expérience qui, pour le coup, est inédite pour ces non-initiées, faisant état à la fois de leur appréhension face à une telle responsabilité, mais aussi de leurs découvertes et des connaissances acquises à l’issue de cette expérience.
Martine Morisse, Philippe Glâtre et Sébastien Pesce ont assuré la coordination de ce numéro, soucieuse et soucieux de respecter un fonctionnement reposant sur des volontés et « un rapport d’égalité des intelligences2 ».
En plus des auteurs et autrices de ce numéro, que les membres de ce collectif soient ici remercié·es, pour leur engagement, la qualité de leurs apports, leur esprit d’ouverture et de coopération, ainsi que leur participation active à la réalisation de ce numéro, qui lui donnent ainsi toute sa valeur.
Étant donné les nombreuses propositions que nous avons reçues, un autre numéro est en cours de réalisation sur l’éducation populaire, le numéro 68, engageant ainsi les membres de ce même collectif dans la poursuite de cette aventure commune.
Ont participé au travail éditorial de ce numéro : Laetitia Dostrevie, Paul Fayolle, Philippe Glâtre, Jérémy Ianni, Léa Laval, Martine Morisse, Alexia Morvan, Camille Ramond, Sébastien Pesce et Christian Verrier.